L’arrivée

Après 24 heures de vadrouille entre Paris, l’Islande et New York, New Orleans !

Je suis accueillie par Esther et Gloria, les deux superviseuses de ma paroisse « Jefferson parish public school system ». Avec un petit panneau à mon nom. La classe. Welcome Manone ! (C’est mon nouveau nom.)

Esther passe me chercher le lendemain à 7h30 pour un programme particulièrement chargé, mais le décalage horaire est de mon côté !

S’en suivent 2 jours de ressources humaines, banque, électricité, téléphone, eau, sécurité sociale (ça sentait le diabète à plein nez…)…

On passe allègrement d’un bon 37°c dehors à un petit 18°c à l’intérieur, et Gloria a toujours chaud… Je me demande comment elle fait parce que j’embarque un pull après mon erreur du premier jour.

Après 2 jours et demi, il ne me manque plus qu’internet, et les papiers de la voiture.

J’ai mon permis louisianais.

Esther et Gloria sont merveilleuses, elles attendent des heures dans la voiture ou avec nous, nous trimballent partout, nous font découvrir leur restaurants préférés, et boivent des thés glacés sucrés qui te fileraient un diabète de type 2 en 3 gorgées toute la journée. Elles connaissent tout le monde, nous ont déjà présenté toute leur famille en photo, sont mortes de rire toute la journée (il faut dire qu’elles se connaissent depuis le primaire !).

Ce sont un peu Laurel et Hardy, Gloria est super flippée mais capable de nous prendre des tickets façon contrebande à la sécurité sociale pour nous éviter de faire trop de queue, Esther, c’est la machine qui gère tout le reste !

Elles se sont relancées l’an dernier dans les études et terminent à peine la première année de leur doctorat.

Les voici :

Nous avons passé la partie conduite du permis avec la voiture personnelle de Gloria qui n’en menait pas large !

 

Bref, nous sommes vernies dans ma paroisse d’être accueillie par 2 femmes vraiment chouettes, et on mesure notre chance avec Coline qui sera aussi sur Jefferson, car ce n’est pas le cas de tout le monde ici, certains doivent se débrouiller tous seuls, et c’est bien plus compliqué.